Lors de notre dernière journée d’Eutonie (groupe du vendredi -Eutonie et modelage), nous avons travaillé la relation des pieds au bassin ; l’exercice consistait à faire glisser, en position allongée, chaque talon sur le sol jusque sous les ischions ; faire ensuite descendre doucement une jambe sur un côté, celle-ci entraînant l’autre jambe, avec en tête la notion très importante de côté ; enfin de rassembler les pieds et revenir doucement à la position jambes allongées, les talons bien plantés.
Mes sensations corporelles ne ressemblaient à rien d’habituel. Je me sentais perdue : état désagréable que j’acceptais, sachant que le travail s’accomplissait, en dehors de ma capacité de compréhension. – « Aucune importance », me disais-je, « dans un inventaire, même si on dort, ça marche ».
Bref, à la fin, j’ai bougé légèrement les pieds, des micro-mouvements au niveau de la plante des pieds et tout s’est mis en place, l’énergie a circulé dans mon corps, j’ai senti que j’avais des pieds , qu’ils étaient des appuis solides pour me mouvoir » et t’émouvoir me dit Françoise-Marie. Alors, j’ai pleuré.
Pour moi, l’Eutonie est une source perpétuelle d’étonnement et de renouvellement. Elle fait partie de ma vie . Merci.